Chaque année, le 14 octobre, le monde se mobilise à l’occasion de la Journée mondiale contre la douleur. Cet événement, instauré en 2004 par l’Association internationale pour l’étude de la douleur (IASP) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), vise à sensibiliser le public et les professionnels de santé à la nécessité d’une meilleure prise en charge de la douleur, qu’elle soit aiguë ou chronique.
La douleur n’est pas qu’un simple symptôme : elle joue un rôle d’adaptation et d’avertissement.
Lorsqu’elle est aiguë, elle signale un déséquilibre, une blessure ou une maladie, et invite à en rechercher la cause pour y remédier.
Mais lorsque cette cause ne peut être éliminée, la douleur devient chronique. Elle perd alors son rôle protecteur et peut profondément altérer la qualité de vie, affectant le fonctionnement physique, le bien-être psychologique et le lien social.
Près de 20 % de la population souffre de douleurs chroniques.
Ces douleurs persistantes entraînent une détérioration progressive des capacités fonctionnelles et relationnelles, impactant le quotidien, le travail et les relations personnelles.
Face à ce défi, il est essentiel d’offrir écoute, accompagnement et compréhension à ceux qui vivent avec la douleur.
Dans cette optique, les groupes de parole de la Ligue Vie et Santé offrent un espace unique d’expression et d’écoute.
Ces moments d’échange favorisent le respect du vécu de chacun et permettent de rompre l’isolement que la douleur peut provoquer.
Parce que reconnaître la douleur, c’est déjà commencer à la soulager.
En cette Journée mondiale contre la douleur, rappelons que mieux comprendre la douleur, c’est aussi mieux vivre avec elle.
Mobilisons-nous pour une société plus à l’écoute, plus bienveillante, et plus consciente des réalités invisibles que traversent des millions de personnes chaque jour.